Dans le prolongement du communiqué publié par l'Uniopss au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, le président de l'Union, Daniel Goldberg, a pris la parole à plusieurs reprises.

Il a ainsi participé, le 26 juin, au Débat "Agir pour un sursaut démocratique", avec Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, Valentin Behr, chercheur au CESSP, Hamama Temzi de l’association "Ma cité va voter" et Arié Alimi, vice-président de la Ligue des Droits de l’Homme. Chacun des intervenants a pointé le risque existant, pour les libertés publiques et l’État de droit, à l’issue des prochaines échéances électorales, en ’appuyant sur des exemples en Europe. Daniel Goldberg a rappelé que, dans cette situation, sans être partisan, les associations des solidarités et de la santé ne pouvaient être neutres devant des propositions qui contreviennent aux valeurs constitutives de l’Uniopss.

Daniel Goldberg a également rédigé, dans une démarche personnelle, une lettre ouverte à l'attention des acteurs des solidarités et des publics avec lesquels ils sont en lien, publiée le 20 juin dernier dans les ASH. L'occasion pour lui de réaffirmer les fondamentaux d'une société française solidaire et inclusive.

Par ailleurs, les plus de 60 associations, fondations et syndicats unis au sein du Pacte du pouvoir de vivre (dont l'Uniopss) ont échangé le 1er juillet pour faire le point, à la suite du premier tour des élections législatives. Les acteurs de terrain, représentants de la société civile organisée, ont rappelé leur attachement aux principes républicains. Ils ont souhaité que les citoyens comme les responsables publics se mobilisent pour éviter qu’une majorité d’extrême-droite soit élue à l’Assemblée nationale et puisse mettre à mal les valeurs constitutives de notre pays.